tour de mediterranée

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Catamaran (Catamaran)
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answer no 105755

merci pour l'info , je met cela dans un coin .

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Dehler 36 CWS
Forum member
answer no 105757

salut titi

voilà un beau programme !
on rentre juste d'un convoyage de porto heli en grèce à port saint louis du rhone, on a tout vu un peu trop vite, mais il y a
quelques coins qu'on connait bien par exemple ce serait vraiment dommage de zapper la côte nord de la tunisie, c'est beau ,
désert, et le gens sont vraiment sympas..la corse hors saison c'est un paradis, E ou W ce sera suivant la météo ! si tu peux
éviter la grèce en aout, franchement c'est mieux, c'est plein de bavarias de location et de meltem; réserve toi du temps pour les
éoliennes, c'est somptueux, mais à fréquenter plutôt par temps établi..pour l'italie (iles pontines, capri etc..) à ne pas manquer,
mais hors saison sinon gare au coup de bambou, nous avons payé 230 euros à capri pour un douze mètres pour deux nuits, et il
n'y a pas de muoillage vraiment sûr.....par contre hors saison, souvent on ne te fait rien payer du tout.

question météo, sur le bateau que nous avons ramené, il y avait un wetherman, çà te donne des prévisions à 5 jours, gratuites
(c'est la météo nationale allemande) et plutôt fiables (dans la mesure du possible en méditerranée) il y a juste le matériel à
acheter, qui n'est pas très cher et c'est bien utile pour des décisions à moyen terme..

en sardaigne, avant de prendre une place à une marina, renseigne toi sur les prix, je me souviens à alghero n'avoir rien payé
pour être cul à quai au coeur de la ville, alors que dix jours plus tard, des copains sur le mêem bateau ont payé 70 euros pour un
ponton privé à 1 km de là

essayer de ne pas manquer cagliari....

tout le monde dit que le mieux du mieux à tout point de vue, c'est la turquie, nous on ne connait pas mais on aimerait bien....

bon vent !

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Maxi 999
Forum member
answer no 105764

Je m'aperçois que le site que je t'ai communiqué est actuellement hacké Mécontent

En secours, ci-dessous : url 1 : ports de palerme à Malte par sicile ouest, url 2 : de Malte à Sibari.
Il y avait aussi de Port-camargue à Tropea (Messine) : http://www.hisse-et-oh.com/forum/index.php?
action=detail&id_message=48234

Et enfin, vu que tu parles de la remontée de la botte, ci-dessous dernier topo, jusqu'à Venise. Avec ça, tu voilà rencardé sur la
première partie du voyage Clin

Sibari-Venise :
Rappel :Notre approche est familiale et par conséquent autant touristique que voileuse.
Nous essayons, par exemple, de limiter le nombre de grosses étapes et privilégions (malgré le coût induit), les escales dans les
ports pour découvrir plus aisément les terres et donner l?autonomie que réclament légitimement nos enfants (quoiqu?il n?y en ait
désormais plus qu?un à bord !). Après vote démocratique, nous ne refusons cependant pas, quand l?occasion se présente,
quelques beaux mouillages.

Nous avons fait ce parcours d?env.600 milles en une grosse vingtaine de jours en août 2007. Pour un équipage familial (maman,
papa et fiston) qui aime faire du tourisme et non pas la course, c?était un peu court au niveau timing (avec 8 jours de coup de
vent). Nous n?avons pas pu visiter assez les escales, ni fureter hors des marinas. Ceci dit, la zone (mis à part quelques parties :
sud et région de Vieste) n?offre que peu de mouillages relativement sûrs.
Notre parti pris de remonter l?Adriatique au lieu de nous diriger vers la Grèce découle de notre envie de découvrir Venise et la
Croatie ainsi que de notre souhait de naviguer en Mer Egée hors vacances scolaires en dehors des périodes de Meltem. Ce que
nous pourrons faire quand Léo, notre fils, aura mieux à faire que de partir en vacances avec ses darons (suivant l?exemple de sa
s?ur, d?ici 3 ans, l?affaire sera, je pense, réglée,..)
Quant aux choix de la remontée par la côte italienne et non croate, c?est simplement notre curiosité qui nous a guidés. La
Croatie, cela sera pour 2008, la côte italienne a aussi ses charmes (même si nous ne doutons pas du pouvoir d?attraction des îles
dalmates). Enfin, avantage non négligeable : les ports italiens de l?Adriatique offrent, en juillet-août, un accueil souvent
chaleureux et de nombreuses places disponibles : les plaisanciers italiens effectuant une transhumance traditionnelle vers la
Croatie en période estivale.

Coût des ports : Les prix cités correspondent à ceux d?un bateau de 8-9m (first30).
Météo : 8 jours de coups de vent (Nord>6). Nombreux orages fin août. Vents dominants : Nord mais (heureusement) brises
thermiques. Environ 150 milles effectués au moteur.
Température : Très chaud au sud (fréquemment>40°). 2 jours de pluie.

Sibari : Outre ce que j?ai pu en dire, en premières impressions lors de notre arrivée en 2006. Voici les conclusions que je peux en
tirer après 10 mois d?hivernage :
- Prix honnêtes (1600 ? - pour 1 an à sec).
- Chantier offrant une large palette de travaux réalisable mais dont je n?ai été que moyennement satisfait (un hublot
changé 2 fois qui fuit toujours, un safran démonté qui a repris du jeu, de l?étoupe changée version minimaliste,?)
- Bonne ambiance au chantier et à la Marina bien équipée
- Une accessibilité limitée par la terre (24h de train pour Paris ou 3H30 de voiture depuis l?aéroport de Naples)
- Une accessibilité pas si complexe que ça par la mer si on repère au préalable (sur leur site web) la dernière position
récente des bouées rouge et verte d?atterrissage. Le chenal est ensuite balisé. En cas de doute, la marina peut vous envoyer
un zodiac pour vous guider sur appel VHF, CH9.
- Une ambiance typiquement calabraise : Sibari est très mort (plus aucun commerce à proximité), les Calabrais ne
respirent pas la joie de vivre (et on peut les comprendre), il y a beaucoup de pauvreté (prostitution, routes délabrées, détritus
partout, petites arnaques, ambiance de mafia latente, police absente ou faisant parfois un passif acte de présence)
- Vide culturel impressionnant (général à la Calabre) : très peu de mise en valeur de leur histoire, aucune librairie,
aucun cinéma, etc,?.
- Très belles plages quasi-désertes et somptueux arrière pays.

Sibari-Cariati : env.25 milles

Cariati :
- Port typiquement calabrais : potentiel plaisance non-exploitéé et ville quasi-morte
- Grand quai en entrant sur bâbord avec toute la place pour s?amarrer (nous étions le seul bateau de plaisance)
- Très pratique pour se positionner et diminuer l?étape de traversée du Golfe de Tarente (de la place disponible -
contrairement à Ciro, complètement bondé par les bateaux locaux à 10M au Nord - + une sortie/entrée franche pour
arrivée/dérapage de nuit)
- Gratuit + robinet d?eau douce sur le quai et plages à proximité ;

Cariati-Gallipoli : env.60 milles. Peu de trafic maritime croisé (2 cargos allant vers Tarente). Calme plat de 11H à 16H.

Gallipoli :
- Très belle vielle ville, très touristique et très animée
- Accueil (CH 9), eau non potable, électricité, pendilles, toilettes sommaires sans douches, pas de carburant.
- Marina chère (45 ?)

Gallipoli-Sta Maria di Leuca : env.20 milles.

Sta Maria di Leuca :
- Port très vivant au petit matin et en soirée (étape quasi incontournable pour la Grèce - Corfu à 60 milles-),
ambiance apéro et sieste sinon.
- Ville animée avec de très belles et vieilles villas
- Beau point de vue au Phare (après l?ascension de l?escalier Mussolini)
- Port ouvert au vent d?Ouest
- Bon accueil (pontons de gauche en rentrant)
- Pendilles, eau potable, électricité, carburant, sanitaires
- 25?

Sta Maria di Leuca-Tricase : env.15 milles

Tricase :
- Tout petit port très mignon et très encombré. Attention aux nombreux baigneurs à l?entrée.
- Pas d?accueil
- 5 places soi-disant réservées aux voiliers en transit. 4 étaient prises par des barques locales. Nous nous sommes
fait virer en moins de deux de la cinquième par un local. No comment.

Tricase-Castro : env.5 milles

Castro :
- Idem Tricase : Tout petit port très mignon et très encombré
- Pas Idem Tricase : très bon accueil, les pêcheurs ont dégagé 3 bateaux pour nous faire une place (nous fûmes le
seul voilier dans ce trou de sourire durant notre escale). Même réaction 2 jours plus tard pour accueillir, en plein un coup de
vent, une famille anglaise (papa, maman, 70 ans + fifille et joli fiston) sur un 7 m (style folk boat), en provenance directe de
Corfu par un Nordet force 7, bien établi. Sacré anglais !)
- Excellente protection
- Très belle vieille ville dans la citadelle surplombant le port. Belles baignades au pied des falaises.
- Guardia di Costeria très tatillonne (surtout le boss moustachu à grosse casquette) : vérification des papiers
quotidienne (dès fois qu?un Albanais ait surgi à bord pendant la nuit) et 3 jours maximum d?escale (quel que soit, visiblement, le
temps à l?extérieur)
- Eau potable, pendille, pas d?électricité, WC publics
- 20?

Castro-Otrante : env.10 milles (4 heures à tirer des bords avec un bon renforcement d?un NE déjà bien établi (env.30 n?uds)
sur le cap d?Otrante)

Otrante :
Otrante, bien que dans les Pouilles, nous a laissé un goût de mauvaise facette Calabraise, nous y avons retrouvé les mêmes
carences de gestion économique du tourisme dans une région qui en a pourtant bien besoin.
Otrante dispose en effet (paraît-il) d?une très jolie ville très riche en histoire que nous réjouissions de découvrir et d?un grand
port. Malheureusement une partie des quais reste non aménagée et réservée aux quelques cargos susceptibles de faire escale.
L?autre a été aménagée de nombreux pontons, tous gérés par des sociétés différentes. Il y a de nombreuses places vides sur
ces pontons mais pas question d?avoir le droit de s?y amarrer.
Pour les visiteurs, il n?y a qu?une toute petite dizaine de places, face au quai, sans pendilles. Résultat des courses : devant ce
remarquable dispositif d?accueil, les nombreux bateaux en escales (venant ou allant en Croatie ou en Grèce) rebroussent chemin
à peine les digues franchies ou, en désespoir de cause, mouillent dans l?avant-port totalement ouvert du NE au SE en se faisant
branler et en espérant que ça ne s?aggrave pas. Toute idée d?une longue virée touristique à terre étant définitivement écartée.
C?est cette dernière option que nous avons d?ailleurs dû prendre. Vraiment dommage.

Otrante-Brindisi : env.50 milles

Brindisi :
- Petite ville bien attachante et qui s?attache à être coquette malgré une architecture assez quelconque. Départ
légendaire des ferries pour la Grèce et flot de sacs à dos et bobs à fleurs entre la gare et l?embarcadère. Brindisi fut la capitale
durant quelques mois de l?Italie lors de la Libération.
- Possibilité de s?amarrer (par temps calme car grand fetch pour les vents de NE) au centre ville devant le monument
clôturant la Voie Appia.
- Possibilité de s?amarrer au Yacht club de la ville (sûrement la meilleure solution, si on l?avait su plutôt) : l?ambiance y
a l?air très sympa et la protection parfaite.
- Nous avons opté par facilité et fainéantise après une longue journée en mer, pour la nouvelle marina : Bocca di
Puglia. On ne savait pas qu?on allait y rester bloqué (NW7-8) pendant 5 jours. Ceci dit, mis à part son isolement, la marina ne
souffre d?aucun reproche.
- Bon accueil, eau potable, électricité, accueil, sanitaires, carburant, chantier nautique, bus n°5 et 4 pour aller en
ville (5km, des fois 1 ?, des fois 0,5?, des fois gratuit,? Viva Italia!)
- A éviter absolument : le sordide troquet du port. Une véritable escroquerie : 2 demis et 1 coca en boîte : 10 ? ! Et
en plus, le serveur tire la gueule !
- Bien protégée de la mer par une jetée, nous avons cependant pu constater que la marina n?offre aucune
protection du vent en lui-même lorsqu?il souffle du Nord. Quelques bateaux sur notre ponton ont eu bien des difficultés avec
leurs amarres bien sollicitées dans ces conditions.
- 18 ?

Brindisi-Bari : env.62 milles (après 5 jours d?escale forcée à Brindisi, il nous fallait allonger un peu la foulée)

Bari :
Peu d?indications à livrer sur Bari. Nous sommes arrivés à la tombée du jour à Porto Nuevo pour repartir au petit matin.
Nous ne disposions pas d?indications précises ni récentes sur l?organisation de la plaisance dans le port. Nous sommes donc allés
vers les premiers mâts que nous avons aperçus (à tribord en rentrant dans l?immense darse). Sans âme qui vive, nous nous
sommes glissés entre deux voiliers dans une marina lugubre. Enfermés sur le ponton par une grille verrouillée, nous avons pris
nos 6 heures de sommeil et sommes repartis sans avoir croisé personne ni avoir rien appris de plus sur la capitale des Pouilles.
Désolé.

Bari-Trani : env.15 milles

Trani :
Trani marque la fin de la pauvreté de l?Italie du sud. Trani sent l?argent et le début du luxe made in Italy du Nord. Vieille ville
bénéficiant de toutes les invasions qu?elle a eues (grecque, arabe, normande, turque,?). Son architecture est magnifique et
variée et ses habitants charmants et heureux. Une escale à ne pas rater.
- Très bon accueil au port communal
- Eau potable, électricité, pendilles, sanitaires, carburant. Port surveillé 24H/24 par un policier en haut d?un mini-
mirador (c?est à lui aussi qu?on règle le port)
- 26 ?

Trani-Vieste : env.45 milles. L?arrivée sur cet « ergot » de l?Italie Est est très belle. Superbes collines boisées (malgré les
incendies de cet été 2007), splendides falaises. Attention en tournant l?île Sta Eufemia (au sommet de l?ergot) : nous avons subi
quelques effets locaux surprenants : du courant (avec des marmites, kif-kif Golfe du Morbihan) et le vent qui passe de 0 à 30
n?uds et d?Ouest à l?Est.

Vieste : Attachante bourgade, mi-pêche, mi-touristique (superbes plages). Belle vieille ville fortifiée. En se promenant un peu, on
tombe vite dans des forêts d?oliviers parcourues par des troupeaux de chevrettes et de moutons (ça sent la Grèce à plein nez).
A Vieste, on voit aussi les premiers carrelets géants (comme sur la Charente) que l?on retrouve jusqu?au Pô, suspendus au-
dessus de l?océan, avec des petits abris en bois de couleur, tout croquignolets.
- 2 pontons gérés par 2 sociétés différentes (nous avons été happés par l?accueil du 2ème)
- Accueil, eau potable, électricité, pendille, sanitaire, carburant
- 30 ?

Vieste-Termoli : env.50 milles (pas d?autres ports en chemin si ce ne sont les Iles Tremiti, plus au large). On distingue également
l?île inhabitée de Palagruza (Croatie) à mi-parcours.

Termoli : Nous, on a bien aimé, port de pêche qui empeste le poisson et vieille ville fortifiée bien sympathique.
- 1 ponton en bois géré par une petite entreprise familiale
- Eau potable, électricité, sanitaires, pendilles, carburant
- Assez cher cependant (40 ?)
- Port très ouvert au sud (ça bouge beaucoup à l?entrée)

Termoli-Pescara : env.50 milles à longer le littoral qui commence à s?aplatir méchamment

Pescara : Il faut prendre le bus ou un taxi (085-42-11-870) pour aller à la ville. Nous n?avons pas eu le temps d?y aller.
- Port très très bien tenu
- Accueil (VHF CH6), eau potable, électricité, sanitaires grand luxe, pendilles, carburant
- En entrant dans le port, laissez la rangée de bouées sur bâbord (banc de sable)
- Excellent chantier très gentil, très réactif et très compétent (et ils parlent français et anglais) ? Tél : 085-45-10-361
- 25 ?
- Pescara est un port que je conseillerai sans problème pour hiverner

Pescara-Giulianova : env.20 milles

Giulianova : Port de pêche couplé à une petite cité balnéaire sans prétentions
- Accueil (au ponton central : « Circolo nautico »)
- Eau potable et non potable, électricité, pendilles, pas de sanitaires
- Le port va être refait très prochainement pour créer une véritable marina
- 24 ?
- Une bonne adresse pour manger une glace artisanale (conseillée à juste titre par le papy maître du port) : « le
Nettuno », tenu par une adorable grand-mère, sur le front de mer en allant vers la ville

Giulianova-Civitanova : env. 25 milles (début des premières plates-formes pétrolières, nombreuses jusqu?à Venise)

Civitanova : Idem Giulianova : : Port de pêche couplé à une petite cité balnéaire sans prétentions
- Pas d?accueil (mais nous étions le 15 août)
- Grâce à la gentillesse de plaisanciers locaux qui ont téléphoné au responsable, nous nous sommes amarrés au
ponton de la Lega Navale
- Eau potable, électricité, pendilles, sanitaires
- 30 ?

Civitanova-Ancône : env.30 milles. Très beau passage du Mont Conero, dernier relief imposant de la côte Adriatique en
remontant vers le Nord. Ancône et son paysage industriel surgissent comme une verrue après le dernier cap du massif.
Attention aux nombreuses vastes zones d?aquaculture (qui ne sont plus du tout aux endroits indiqués sur les cartes)

Ancône :La ville a dû avoir son heure de gloire comme en témoigne de superbes bâtiments privés et administratifs. Elle n?est plus
actuellement qu?une énorme étape pour les voitures qui embarquent vers la côte Est Adriatique. Même les commerçants au mois
d?Août n?y croient plus et avaient fermé boutique dans leur majorité pour prendre leurs congés, laissant démunis des hordes de
passagers en transit affamés. Excellente gelateria sur la place centrale. Aucune place pour les voiliers en transit dans le vieux
port
- La Marina d?Ancône est toute neuve mais mal gérée
- 2 mamies tiennent le bureau (fermé de 12H à 15H30) et se moquent éperdument de l?endroit où vous avez amarré
le bateau. S?étonnent que vous souhaitiez utiliser les WC du port et que vous n?ayez pas des vélos à bord pour aller en ville. Vu
qu?on s?est amarrés au pifomètre, sans que personne ne nous demande rien, nous avons été bien bêtes d?aller nous déclarer au
bureau du port (on vieillit, on vieillit, en voulant être honnête, on devient un peu bête)
- Eau potable, sanitaires, électricité, pendilles, ville à 3 km , en passant par les poubelles, les bretelles de voies
rapides, les entrepôts et les chiens qui grognent sous 40° à l?ombre (et y a pas d?ombre,..)
- 40 ? ! Une étape à éviter.

Ancône-Fano : env.15 milles de côte plate et qui commence à être bétonnée à mort. Plate-formes pétrolières dont une en
construction sur le trajet qui donne une image assez incompréhensible vue de loin.

Fano (porto di Cesari ) : Cité balnéaire dont le front de mer n?a que très peu d?attrait sauf si on aime les huiles solaires, les
plages de galets privées, et les bimbos italiennes. Par contre si vous montez dans la vieille ville(2km) pendant que tout le monde
est à la plage (entre 15 et 17H par exemple), vous allez découvrir une merveilleuse petite ville qui a des vrais airs de Parme ou
de Bologne.
- Accueil, eau potable, électricité, carburant, sanitaires, pendilles et catway (les marées commence à se ressentir,
mais de là à abandonner les pendilles J)
- Très bien protégé et avec 2,60 m de tirant d?eau dans le chenal : un bon port éventuellement d?hivernage
- 25 ?

Fano-Rimini : env. 15 milles de côte plate et bétonnée.

Rimini : Surtout n?allez pas vers les plages qui sont un cauchemar (1300 hôtels, vous imaginez !). Prenez plutôt l?allée ombragée
qui vous emmène de la marina à la vieille ville (2km environ). L?ambiance y est assez similaire et sympathique qu?à Fano, en un
peu plus grand et avec un peu plus de monde, même à l?heure de la bronzette. N?hésitez pas à finir votre balade en allant vers le
pont «Tibère » datant de l?époque romaine. D?une part, il est très joli, d?autre part, juste avant vous avez une Gelateria
S.U.B.L.I.M.E (la dernière qui a le goût de l?Italie du sud) et surtout, après vous arrivez dans le vieux village de pêcheurs de
Rimini, tout mignon avec ses maisons roses et leurs fresques. Cerise sur le gâteau, vous tombez sur le supermarché (dont les
rayons n?ont plus rien à voir avec ceux de Calabre où les pâtes ont tendance à se battre seules contre les sauces tomate,? mais
c?était bien aussi,? nostalgie)
- Marina de Rimini très professionnel (accueil nickel)
- Catways (adieu pendilles ?), électricité, eau potable, sanitaires, carburant
- Cher : 38 ? + conso électricité, eau avec badge et caution pour badge (le bureau ouvre le matin à 8H)

Rimini-Porto Corsini (Ravenne) : env. 27 milles. Côte sans intérêt (attention aux zones d?aquaculture)

Ravenne : Très belle ville, riche historiquement, à ne pas rater. Porto Corsini est divisé en deux marinas : le club nautique sur
tribord, assez bondé et muet (CH 9) et la récente marina « Marinara » sur bâbord avec de nombreuses places disponibles et un
accueil très professionnel (CH 10)
- Eau potable, électricité, catways, sanitaires, Wifi, carburant, bon shipchandler
- Bus n°60 et 70 pour Ravenne (75, le soir) à 15km.
- 28 ?

Porto Corsini-Porto Garibaldi : env.10 milles de gagnés pour la traversée du delta du Pô.

Porto Garibaldi : Escale sans grand intérêt. La ville historiquement tournée vers la pêche s?oriente désormais vers les activités
touristiques. Porto Garibaldi a une ambiance balnéaire style Grau du Roi dans un nouveau décor genre Market Street à
EuroDisney. Ceci-dit, La population estivale est plutôt familiale et donne une touche bon enfant à l?endroit. Ici, pas de bimbos ni
de Steevy et c?est plutôt pas plus mal.
- Vous pouvez vous mettre à quai sur tribord dans le canal d?accès (c?est ce qu?on aurait dû faire, vu le peu d?attrait
et le tarif élevé de la marina)
- Sinon, la Marina est à bâbord pour un canal secondaire, à environ 1M de l?embouchure du canal principal.
- Eau potable, électricité, pendilles, sanitaires, chantier.
- Ville à 1,5 km le long d?une route sans attrait.
- 35 ?

Porto-Garibaldi-Venise : env.60 milles sans trop d?abris possibles. Attention aux zones d?aquaculture. Le guide Imray déconseille
de tenter les abris du delta du Pô, sujets à l?ensablement par des fonds déjà très limités. Le seul repli possible est dès-lors le port
de Chioggia (entrée Ouest de la lagune vénitienne), mais qui reste cependant distant d?une grosse quarantaine de milles de
Porto Garibaldi.
Cette étape est du coup, un peu angoissante, d?autant que la côte est très basse et déserte. Par ailleurs, on nous avait mis en
garde contre les orages fréquents de cette zone. Ca n?a pas raté : on s?en est pris un, heureusement en fin de parcours. Ce
phénomène est cependant à prendre bien en compte pour cette étape assez longue. L?orage qui a levé un bon 30 n?uds d?Est
(évidemment) nous a fait perdre plus de 2 heures sur le timing. La nuit, avec du vent, sous la pluie, pour une première arrivée
dans le dédale de la lagune vénitienne ne représente pas une alternative optimale ni pour apprécier le spectacle, ni pour être
totalement serein. En clair : nous aurions du couper l?étape et aller à Chioggia (qui plus est, vaut, paraît-il le détour) et achever
tranquillement le parcours, le lendemain matin, par une petite étape pépère.

Venise (Vento di Venezia ?île de la Certosa) :

No comment sur Venise. C?est extraordinaire et tous les bons guides vous le diront et vous guideront dans les méandres des
ruelles.
Je mettrai juste en garde les visiteurs contre les pickpockets. Isabelle s?est fait ouvrir deux fois son sac à dos (qui reste
heureusement toujours sans valeurs) en une après-midi. La deuxième fois, j?ai pris deux gamins d?une dizaine d?années la main
dans le sac. Le nombre de touristes et la promiscuité des ruelles offre un terrain idéal à ce genre de sport : prenez donc vos
précautions.
Nos premières impressions sur Vento di Venezia sont plutôt bonnes. C?est un petit havre de paix séparé de quelques encablures
de l?effervescence vénitienne. Ambiance très associative-babas (au bon sens du terme) volontaires et sérieux. Un port d?une
petite centaine de places, un chantier, un petit hôtel-bar, une école de voile (les Glénans), un centre de design et beaucoup de
verdure anime ce petit îlot dépourvu de tout véhicule (voir n° de Voile Magazine de début 2007).
- Eau potable et électricité (en sus), poteaux, sanitaires (très communautaires aussi)
- Attention au courant (1 à 2 n?uds)
- Station de Vaporetto (ligne 41 et 42)
- Aéroport accessible par Vaporetto en 45 mn (changement à Murano). Nombreux vols dont la compagnie Vueling
(retour sur Paris le 26 août pour 40 ? !)
- 2400 ? pour l?année.

http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=12804&topic_id=72&st_row=1

http://association-first30.org/forum3/viewtopic.php?t=319

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BAVARIA 37
Forum member
answer no 105767

Bonjour, (à propos de l'Asinara)
Mes documents sont à bord (en Turquie) et n'ai pas les coodonnées. Mais c'est en allant à Stintino que nous avons découvert l'existence de ces corps morts
: on nous a donné une brochure très bien faite expliquant les zones où on peut aller et celles interdites. Je rappelle que le pénitencier a fermé. Nous y
sommes donc allés, avons pris un corps mort et avons fait l'"erreur" d'aller nous ballader à terre, car là il a fallu payer 20 ? !!! pour le corps mort. Nos amis
qui sont arrivés plus tard et ne sont pas allés à terrre n'ont rien payé. Bon, mais ça vaut vraiment le coup quand même. En venant de l'Est (de Castelsardo
par exemple), les corps morts sont plein W au premier tiers incurvé du Sud de l'ile, là où il y a les anciens batiments très visibles par temps clair. Sinon à
partir de Stintino, il faut longer la côte E de l'ile vers le N et on peut pas les rater. Je parle en saison, car c'est possible qu'ils soient enlevés l'hiver, comme
à Razzoli.

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ATHENA 38 FOUNTAINE-PAJOT
Forum member
answer no 105811

Merci à Rataf pour le descriptif de balade détaillé ! Je confirme que les ports de Naples et Capri sont très chers mais on
peu mouiller devant !

Concernant l'hivernage, ce serait pas mal de faire une liste des bons endroits de Méditerranée pour hiverner un bateau
nomade. Mon bateau connait bien Port Saint Louis, Martigues et Marmaris yacht marina. Mon préféré est Marmaris qui a comme
seul désavantage d'être à 2h30 de l'aeroport de Bodrum, lui-même bien deservi par les charters de marmara.fr.

Je découvre ici Vibo Valentia, Sciacca et Sibari. Je connais par bruit de ponton Olympic Marina et Monastir qui sont
parait-il biens.

Est-ce que quelqu'un connait d'autres endroits sympas et très accessibles en avion ? Je prefère de loin hiverner à sec.

Question subsidiaire : pas de fauche à bord en calabre ?

Offline
Maxi 999
Forum member
answer no 105816

En 2 ans, je n'ai pas connu de fauche en Calabre.

Concernant les bons ports d'hivernage et leur proximité d'aéroports, voici, en bref, ceux que je citerai :

Rome (mais commence à être saturé)
Salerne (en parlementant avec le "padre" des marinas), mais l'aeroport de Naples est qd même à une cinquntaine de km.
Vibo Marina (de la place à flot). Aeroport de Lamezia à 25 KM mais quasi pas de vols directs sur la France. Idem pour Tropea où il
doit rester quelques places un peu plus loin de l'aéroport mais l'endroit est plus riant que Vibo.
Palerme : je ne sais pas au niveau de la place
Trapani : probablement de la place au chantier à sec (mais faut voir les prix)
Malte : il doit rester de la place pour les unités >10 m à Victoria Marina. Pas donné cependant. Mais vols charters.
Catane : Il doit y avoir aussi de la place en creusant dans les différentes marinas (Meridiana dessert l'aeroport pour pas cher)
Porto del Etna (Riposto) : de la place pour unités >10 m. Assez cher cependant et une quarantaine de km de l'aéroport de
Catane
Rocelle Ionica : plein de places à des tarifs ridicules, mais pas d'électricité et éloigné de tout aéroport (reste le train). Aucun
personnel dans la marina. Mais guardia civil, guardia di Finanza omniprésentes.
Sibari : à sec ou à flot à tarifs honnêtes mais loin des aeroports (reste le train)
Brindisi : reste plein de places à la nlle marina., juste à côté de l'aéroport (mais quasi pas de vols directs pour la France)
+ les # ports de l'adriatique italienne que j'évoque dans mon topo ci-dessus avec mention spéciale pour Pescara.

Offline
BAVARIA 37
Forum member
answer no 105902

Bonjour,
J'ai laissé mon bateau 10 jours (retrour boulot imprévu) à Olympic Marina en 2001. Très bien question marina, sécurité, etc... Mais c'est cher (comme en
France) et faut prendre un taxi (pac cher) à chaque fois pour aller faire ses courses à Lavrion. Mais j'ignore les prix pour hivernage à sec. Ils ont un site web
facile à trouver. Mais, c'est dans un des endroits les plus ventés de Grèce. Mais il y a un petit chantier au nord de Lavrion que des amis proches ont utilisés
pendant plusieurs annéest et qui est très bien pour hiverange à sec (sécurité, professionalisme antique = sortie d'eau par tacteur, mais ça marche).
Faudrait retrouver les coordonnées.
Dans laliste des bons endroits, j'ajoute Kusadasi (où se trouve mon bateau en ce moment) et Prevezza (W Grèce) dont je n'ai entendu que du bien. Sourire

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ATHENA 38 FOUNTAINE-PAJOT
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answer no 105967

Hello,

je connais Kusadasi, qui est grand luxe mais prix à l'avenant et pas myen de laisser son bateau au sec ! C'est tout près
d'Ephese (qui est une ruine antique à ne manquer sous aucun pretexte !), mais vraiment loin des aéroports ... comme Prevaza.

La Méditerannée, c'est la quadrature du cercle qui semble mener à Monastir ou Olypic Marina (pas trop chere pour hiverner) !!

Alternative à Port Saint Louis : Horizon Marine, à Martigues sur l'étang de Berre. J'y ai laissé mon bateau, c'est proche de
Marseille Marignane et Aix TGV. Pour sortir de l'étang, il faut parfois attendre l'horaire de levée du pont de Martigues
pour sortir du canal de l'Etang de Berre. Le patron est un peu bouru mais il n'y a pas de probleme, la preuve, je vais sans
doute y retourner... Il sort les gros et les catas mais attention, le canal de la Caroube est limité dans les 19 metres de
tirant d'air sous le pont d'autoroute.

Kaj
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AA
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answer no 105981

Je signale que l'aéroport de Bodrum n'est pas trop ouvert l'hiver pour les charters en direction de la province en France.
De Marmaris il faut alors aller à Antalya qui est encore plus loin (4 à 5 h au lieu de 3 à 4). Cependant en dehors des
charters c'est peut-être possible je ne sais pas.
Quelqu'un demandait des renseignements sur la Turquie. Nous y sommes. Nous ne connaissons pas encore Marmara et le Bosphore
mais de Ayvalic jusqu'à Bodrum, ce serait assez agréable s'il n'y avait une multitude infinie de constructions carrées
toutes pareilles et bien alignées sur la côte. Il faut ajouter une sono démentielle dès qu'on approche d'une ville cotière
ou d'un paquet de PC surchargés de danseurs acharnés.
Après Bodrum c'est beaucoup plus beau et moins construit. En revanche on trouve une foultitudes de Gülets qui occupent tous
les bons coins. Ils sont en général gentils et serviables mais se mouillent fréquemment avec un bout à terre et un gros
grapin et 300 m de chaîne par devant si bien qu'il ne reste plus beaucoup de places disponibles.
Ils n'hésitent pas beaucoup à se mouiller en vous serrant à bloc de façon à vous faire partir. Il y a deux semaines j'en
avais une sur nous plus trois à côté et une cinquième qui arrivait au grand galop. Il fallut partir.

Les Turcs sont très sympas et les autorités sérieuses et souriantes.

Après exploration du reste de la Turquie pour voir si c'est aussi dément nous n'envisageons pas du tout de rester. C'est
trop l'usine.

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KETCH Bois 1959 (Monocoque)
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answer no 106001

BONJOUR,
tout a fait d'accord avec toi, les vieilles dames c'est tres confortables (je parle des bateaux....) je possède un plan Sergent
de 63 depuis 2 ans (voir profil) et a part les cours de voile sur "plastique" je ne connais pas à l'usage par mer formée les bateaux
modernes, mais mes amis et connaissances qui sont montés a bord reconnaissent que mon bateau est confortable en mer...
et pas ridicule sous voile, surtout lorsqu'il y a du vent...., depuis presque deux ans que je restaure le bateau, je voudrais
naviguer maintenant et FELIX se prete bien a mes faibles connaissances et pardonne bien les erreurs, je ne cherche pas la
performance (ou j'aurais acheté autre chose , même en classique), et à terme je descendrais dans le SUD également
-TUNISIE ET MER Med.
PS/ J'ai acheté mon bateau a PAIMPOL pres de chez toi!, et tu le connais peut être ???
SALUT LECELTE

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