Saint Martin et Saint Barthélémy

Saint Martin et Saint Barthélémy

Posté par : Anne-Claire et Guillaume
20 Mai 2017 à 01h
Dernière mise à jour 23 Octobre 2018 à 09h
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Les mauvaises conditions météo annoncées la veille se sont transformées en BMS (Bulletin Météo Spécial) avec des rafales à 40 nœuds et des creux de 4 mètres dans les canaux. Nous avons donc renoncé à aller à Saint Martin pour y accueillir ma sœur. C’est elle qui nous a rejoints par ferry… sans ses bagages et avec 24h de retard, la joie des compagnies aériennes ! Dans la baie de Gustavia, les bouées sont privées, et le mouillage est payant ! Nous avions pris une bouée sans savoir qu’elles étaient privées… et nous sommes restés dessus ! En effet, nous nous sommes dit que le propriétaire de la bouée n’allait surement pas prendre la mer en plein BMS pour rejoindre Saint Barth et qu’au pire des cas, nous lui laisserions sa bouée s’il arrivait. Nous avons bien fait, il n‘est jamais arrivé, et quitte à payer, autant que ce soit pour une bouée ! Nous avons triplé les amarres qui s’usaient à vue d’œil ! Cela a tenu, mais ma sœur a été un peu impressionnée le premier soir par les 38 nœuds au mouillage.

Arrivée au mouillage de Gustavia

Nous en avons profité pour visiter Saint Barth en voiture de location (hors de prix, donc partagée avec un bateau-copain, le mieux est d’aller à, l’aéroport à pied pour louer une voiture un peu moins cher). Les points de vue sont certes jolis, cette île nous a fait l’effet d’un temple de riches où le superficiel est érigé en principe. Nous avons préféré les communes de l’ouest de l’île, un peu plus typiques : Corrosol et Colombier. Le métissage y est très peu présent. Les gens originaires de l’iles sont des descendants de bretons et normands qui ont peuplé l’ile il y a longtemps. Certains sont très agressifs, comme celui qui nous a vendu la bouteille de gaz qui nous manquait tant ! Peut être est-ce en réaction à l’affluence de ces riches propriétaires pas toujours très aimables. L’aéroport vaut néanmoins le détour… pas seulement pour son puissant wifi qui te fait patienter quand tu attends d’hypothétiques bagages ! L’atterrissage des avions est impressionnant, la piste longue de 600m seulement est située derrière un col où passe une route. Les avions frôlent les voitures avant de piquer vers la piste. Par 35 nœuds de vent (nous étions en plein BMS je vous le rappelle), c’est encore plus impressionnant !

Nous avons vite quitté le mouillage de Gustavia pour aller au moteur à l’anse du Colombier, assez protégée ; il s’agit d’une aire marine protégée, le mouillage se fait sur des coffres (gratuits), mais il y a une zone où l’ancrage est néanmoins autorisé. L’anse est très sauvage, sans construction. Les tortues sont nombreuses dans l’eau… et sur terre, ainsi que les iguanes. Une magnifique balade permet de relier par un chemin côtier la plage des flamands ou de l’autre côté le village du Colombier.

Les cendriers de plage! 

Une boîte aux lettre à St Barth

Une des dernières soirées avec nos amis de Ioda et de Waterworld

Nous avons finalement mis les voiles 2 jours plus tard, le BMS étant levé, pour aller à Saint Martin. Nous nous sommes arrêtés à l’ile Fourchue, pour explorer cette petite île escarpée, privée et déserte, peuplée d’oiseaux. Cette escale hors du temps nous a ravis.

Découverte du nid d'un paille-en-queue...

... un peu craintif sous l'objectif! 

Maracudja au mouillage à l'ile Fourchue

Nous nous sommes ensuite rendus à l’anse Marcel sur Saint Martin, une anse assez protégée, bordée d’hôtels de luxe. Une belle balade part un peu plus haut vers la pointe Est de Saint Martin, jusqu’à l’ilet Pinel et le village de Grande Caye. Là encore, le retour vers l’anse Marcel par la route (si vous voulez faire une boucle) est très raide !

Le lendemain, nous avons emmené ma sœur à Dog Island, un petit ilet désert luis aussi mais plutôt plat et bordé de plages de sable blanc immaculé. Le mouillage y était en revanche intenable.

Arrivée à Dog ISland

Le mouillage à Dog Island

Une bonite lacérée par... un gros poisson aux dents pointues! 

Un Baracuda! Relâché en raison de la ciguatera, une toxine qui infecte certians poissons des Antilles 

Nous sommes repartis dans la même journée pour Marigot Baie, ma sœur repartant le lendemain en avion. Marigot, la capitale de la partie française de Saint Martin nous a surpris dans le mauvais sens du terme Nous nous attendions  à une ville des caraïbes françaises, mais Marigot, et Saint Martin en général, sont très très américanisées…Les gens parlent majoritairement anglais (l’île est pour moitié française, pour moitié néerlandaise !) et vivent comme des américains. Après le tourisme de luxe de Saint Barth, place au tourisme de masse et de surconsommation. Après avoir déposé ma sœur à l’aéroport, nous sommes allés voir le mythique aéroport de Saint Martin, où les avions frôlent cette fois-ci les baigneurs avant de se poser. Mais le spectacle était gâché par l’ambiance « Spring breack » qui y règne. Marigot est néanmoins une bonne escale technique avec des shipchandlers bon marché (la TVA à 20% n’est pas appliquée ici), des laveries, un marché et un supermarché très bien achalandés.

Nous sommes allés nous reposer de l’agitation de la capitale à Grand Case, un village plus typique et plus calme. Le mouillage est calme lui aussi… mais attention à ne pas mouiller dans la zone d’approche des avions (oui, encore un aéroport où cette fois-ci les avions frôlent les mats des bateaux en atterrissant !!). Nous avons même assisté aux répétitions de steel-drums de l’école de musique !

Notre échappée vers le nord devait s’arrêter là, d’une part parce que nous avions des amis qui devaient arriver 15 jours plus tard en Guadeloupe et d’autre part parce que continuer vers l’Ouest impliquait de faire de longs bords de près pour revenir. Nous avons donc dit au revoir à quelques équipages amis : Ioda, Ben, Regulus… en sachant que nous ne les reverrions pas, la plupart partant pour un an pour un tour de l’Atlantique. De notre côté nous avions décidé de rester de travailler en Martinique pendant la saison des cyclones. Ce fut un vrai pincement au cœur de quitter nos amis et en même temps le début d’un questionnement pour nous qui allions entamer ce qui ressemblait à la fin du voyage. 

AC

Hello les Maracudja Et bien pour Nomade et moi les Caraïbes sont déjà loin derrière, je suis arrivé le 20 mai à Horta aux Açores après 19 jours de traversé solitaire depuis La Guadeloupe. Une petite séquence baston vers le milieu de parcours, 35 à 38 nds établis, rafales à 45, houle 3m50 ...mais mon petit Nono a bien tenu le choc. Je reste un mois sur Les Açores et puis hop .. vers mi-juillet de serai de retour en Bretagne. Profitez bien du soleil et de la chaleur, ici déjà c'est pantalon et petit pull (ou même gros des fois) Dominique à bord de Nomade http://dom-nomade.blogspot.fr

Hello les Maracudja Et bien pour Nomade et moi les Caraïbes sont déjà loin derrière, je suis arrivé le 20 mai à Horta aux Açores après 19 jours de traversé solitaire depuis La Guadeloupe. Une petite séquence baston vers le milieu de parcours, 35 à 38 nds établis, rafales à 45, houle 3m50 ...mais mon petit Nono a bien tenu le choc. Je reste un mois sur Les Açores et puis hop .. vers mi-juillet de serai de retour en Bretagne. Profitez bien du soleil et de la chaleur, ici déjà c'est pantalon et petit pull (ou même gros des fois) Dominique à bord de Nomade http://dom-nomade.blogspot.fr

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