Le Cap Vert - Sao Nicolau

Le Cap Vert - Sao Nicolau

Posté par : Francine
20 Novembre 2017 à 19h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2017 à 19h
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Le Cap Vert - Sao Nicolau

Nous arrivons à Tarrafal sur Sao Nicolau, le 17 novembre au matin, après une nuit en mer. Nuit noire, cette fois ci la lune n’est pas présente. Un joli lever du jour en passant la Ponta da Vemelharia. Le ciel est voilé, il fait lourd et tout est gris. Cela nous fait un choc après les plages paradisiaques de Boavista, que nous regrettons aussitôt ! Une journée maussade, nous sommes vaseux après cette nuit en mer. Après avoir débarqué pour faire les formalités, un tour en ville, une petite bière, et nous retournons végéter toute la journée à bord.

Lors du débarquement nous sommes assaillis par une bande d’adolescents qui se proposent pour nous aider à accoster et garder l’annexe. Il faut en choisir un et calmer un peu ses ardeurs, un euros soit 100 escudos pour garder l’annexe, c’est déjà pas mal pour un pays où le salaire moyen est de 50 euros par mois. Mais ils sont sympas, pas agressifs du tout.

Le mouillage de Tarrafal et les enfants sur la plage

Le 18 novembre nous partons explorer l’ile en aluguer, un aller et retour à Ribeira Brava la ville principale en donne un bon aperçu. L’île ressemble aux petites îles Canaries, comme La Palma en plus sauvage. Typiquement volcanique, l’intérieur de l’île est très découpé, très vert, et cultivé. L’habitat y est très disséminé, et les paysages dignes du western.

   

Paysages de Sao Nicolau

Quant à la ville de Ribeira Brava, on en a vite fait le tour. Elle se trouve au fond d’une vallée encaissée, les rues y sont très étroites et les bâtiments rappellent l’époque coloniale. Il n’y a pas plus de magasins qu’ailleurs, des bazars tenus par des chinois où on trouve toute sorte de trucs, des petits supermarchés tenus souvent par des chinois, où on ne trouve pas grand-chose par rapport à ce dont nous avons l’habitude, une station-service, quelques agences bancaires.

   

       

   Dans les rues de Ribeira Brava, l’architecture coloniale, les maisons colorées

Un petit mot sur les aluguers, ces taxis collectifs. Ce sont des mini vans de marque japonaise en général, en plus ou moins bon état, avec 5 banquettes de 3 personnes. Il faut négocier le prix avec le chauffeur avant de départ et c’est très variable… c’est l’Afrique ! Nous avons beaucoup ri en observant une dame française qui tentait de se faire donner un prix, par personne, par trajet… elle n’y est pas parvenue ! Par exemple pour faire les 4 kilomètres de Palmeira à Espargos sur l’ile de Sal, nous payions 1 euro chacun (je vous rassure, ce n’est pas ce que payent les locaux), là pour faire les 30 km environ vers Ribeira Brava aller-retour, nous avons payé 10 euros, soit 2.5 euros par personne par trajet. Une fois que vous êtes monté dans la voiture, le chauffeur fait plusieurs fois le tour du village pour remplir la voiture, en klaxonnant et en interpellant les passants. Une fois qu’il est rempli au mieux, on peut partir ! On arrive à mettre 17 personnes dans le taxi en tassant un peu. Et là selon le chauffeur, la conduite est plus ou moins folklo, mais il y a toujours de la musique, alors !... Ensuite il s’arrête à chaque fois que l’un des passagers veut descendre ou si une personne le long de la route lui fait signe pour monter. Ce qui peut rallonger le trajet. Il n’y a pas de transports publics au Cap Vert et ces taxis les remplacent. Ils sont empruntés pour se déplacer d’un village à l’autre, par les enfants pour aller à l’école etc…

   

Entassés dans un aluguer

Le 19 novembre, un dimanche ! Nous réussissons tant bien que mal à faire nos formalités de départ au poste de police. Il a fallu attendre une demi heure que les agents de garde fassent venir l’officier habilité. Ce faisant nous avons eu droit à la visite de l’idiote du village, un femme complètement édentée qui rigole tout le temps. Elle s’est prise de béguin pour Philippe, et nous a fait plein de bisous.

       

Philippe et ses conquêtes.

Après un tour au cybercafé pour faire un petit Skype avec nos petites filles,nous avons quitté Tarrafal pour un joli mouillage voisin au bord d’une plage de sable blanc et de colones de basalte, où nous avons bullé toute la journée. Nous partons ce soir ou cette nuit pour Santagio, 80 miles à parcourir et arrivée de jour préférable, oblige !

Le joli mouillage de Sao Nicolau.

 

Ce coup-ci j’ai réussi à la photographier, la sale bête, il y en a partout !

 

l'heure où je poste ce billet, nous sommes bien arrivés à Santagio... mais ceci est une autre histoire !

 

 

Emplacement

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